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Necklace, 1931
Yellow gold
Van Cleef & Arpels Collection
Necklace, 1931
Yellow gold
Van Cleef & Arpels Collection
1931

Collier

Détails de la création

Cette parure, appelée a posteriori au « Chapeau chinois », est représentative d’un programme bijoutier initié par la Maison Van Cleef & Arpels à l’occasion de l’Exposition coloniale internationale, qui se tient à Paris en 1931.

Chaque motif de cet ensemble évoque la forme d’un chapeau conique, couvre-chef alors largement répandu dans tout l’Extrême- Orient ainsi qu’en Asie du Sud-Est. L’or jaune poli suggère la couleur jaune pâle de la paille ou des feuilles séchées, traditionnellement employées dans la fabrication de ces chapeaux. L’épure du motif, réduit à sa plus simple expression, de même que la primeur donnée au métal, laissant de côté toute ornementation par empierrement, font de cette parure un témoignage caractéristique de la bijouterie du début des années 1930.

L’inspiration de l’ailleurs

L’époque se passionne pour les contrées lointaines et le monde des arts s’en fait l’écho. Tous les champs de la création sont touchés, des arts décoratifs à l’architecture, comme en témoignent les pavillons de l’Exposition coloniale internationale de 1931, et parmi eux la reconstitution d’« un temple d’Angkor […] grandeur nature1René Sim Lacaze, « Ce siècle avait un an », [s.l.], 1994, p. 75. ».

Vue de l’Exposition coloniale internationale, Paris, 1931.

La représentation de la faune à l’Exposition coloniale

Les décorateurs et designers des années 1930 font un usage massif de matières et techniques venues aussi bien d’Orient que d’Afrique. Jean Dunand et son « vestibule colonial » présenté lors de l’Exposition coloniale de 1931 en témoigne. Dans le Palais permanent des colonies, aujourd’hui Musée national de l’histoire de l’immigration, l’artiste immerge le visiteur dans un espace aux murs couverts de panneaux en laque arrachée figurant des tigres tapis dans de hautes herbes et des éléphants. Toujours dans ce pavillon, les salles consacrées aux arts picturaux sont animées d’une faune exotique chère au peintre Paul Jouve, avec des toiles « représentant des éléphants grandeur nature » et ses fameuses « panthères noires nonchalamment perchées sur une branche2René Sim Lacaze, « Ce siècle avait un an », [s.l.], 1994, p. 75. ».

Paris, 1931
L’Exposition coloniale internationale
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