Bracelet Cocktail Martini
Détails de la création
- Année de création 1937
- Pierres Diamant
- Matériaux Or
- Fonction Breloque
- Dimensions 180 × 30 mm
Doté d’originales breloques, le bracelet Cocktail Martini est issu d’une série de bijoux inspirés de la mixologie. Sur une maille composée de petites sections tubulaires carrées en or jaune, sont fixées des breloques figurant les ingrédients et ustensiles nécessaires à la préparation d’un cocktail Martini soit : un zeste d’agrume en émail jaune piqué d’orange à l’avers et blanc au revers ; un shaker en or blanc ; un glaçon en résine transparente tenu par une pince en or jaune et un moussoir en or jaune et or blanc.
Certaines breloques sont manquantes, mais les archives de la Maison nous aident à retrouver en quoi elles consistaient. Ainsi, le bracelet suspendait également une bouteille de Martini et une autre de gin, probablement en quartz fumé pour la première et en métaux précieux pour la seconde. Enfin, un médaillon en or jaune précise le nom du cocktail.
Des bracelets dédiés à des cocktails
Plusieurs bracelets similaires furent créés par Van Cleef & Arpels en 1937, dont trois sont actuellement conservés au sein de la collection patrimoniale. Chacun est dédié à un cocktail. Sur le bracelet Bronx, on trouve un gobelet en verre, une orange émaillée, un presse-citron en or blanc, et des bouteilles de vermouth et de gin finement détaillées en pierres de couleur. Sur le bracelet Zizi, sont suspendues des bouteilles d’Angostura et de champagne, un poivrier et un gobelet passoire en métal.
Bracelet Cocktail Bronx, 1937. Or jaune, or blanc, pierres de couleur, verre et émail, 180 × 30 mm.
Bracelet Cocktail Zizi, 1937. Or jaune, quartz fumé, verre et émail, 175 × 20 mm.
Pancarte-produit d’un bracelet Cocktail, 1937.
Pancarte-produit d’un bracelet Cocktail, 1937.
Pancarte-produit d’un bracelet Cocktail, 1937.
Après la Prohibition
De 1920, année d’application du Volstead Act – qui décrète la Prohibition –, à 1933, année de son abrogation, « la production, la vente ou le transport de boissons alcoolisées » sont interdites aux États-Unis. Dès lors, une économie parallèle fleurit, favorisant la fabrication d’alcools de moindre qualité. Afin de masquer les goûts peu agréables des boissons de contrebande, les recettes des cocktails se multiplient dans les Années folles, ainsi nait le Bloody Mary. Bien que réalisés quatre ans après la fin de la prohibition, ces bracelets témoignent de l’essor de la consommation de ces boissons dans les années 1920 et 1930.
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