Bracelet

La joaillerie blanche est présente dans les créations dès les débuts de la Maison et connaît une évolution dans la seconde moitié des années 1920. Si l’Exposition de 1925 célèbre une joaillerie de la couleur, l’exposition du Palais Galliera, en 1929, consacre, quant à elle, la joaillerie blanche. Cette pièce, conçue entre ces deux manifestations, illustre la transition qu’opèrent les arts joailliers au mitan de la décennie. Synthétisant les avancées antérieures, les compositions monochromes, faites de diamants et de platine, changent de volumes. Les formes sont plus affirmées et les maillons offrent des structures souples et articulées faisant alterner les tailles de diamant. Les motifs sont répétitifs et les compositions symétriques. Le répertoire ornemental traditionnel a définitivement disparu, au profit d’une construction plus massive et d’une abstraction géométrique. Ces principes s’appliquent à plusieurs typologies de bijoux.